RACONTE-MOI LE DIAMANT

Difficile de choisir son diamant parmi les diamants…

Venant des quatre coins du Globe, cette adorable et précieuse pierre nous sied à merveille ! Alors à la question insignifiante : « Qu’emporterais-tu sur une île déserte ?» je songerais, confuse mais sans me démonter, « Mon diamant, pardi ! ». Oui, car on ne plaisante pas avec ça, chez Diamantissimo.

Décollage immédiat, on vous emmène en croisière dans des mines d’Afrique du Sud (ou en Sibérie, en Australie ou en Indonésie…). Attention, surprise à la carte !

Le diamant demande, à minima, des attentions particulières comme des températures extrêmes et de longs voyages. Ce qui explique son petit caractère…

De quoi emballer notre encéphalogramme avant l’atterrissage…

Mais pour commencer, pourquoi le diamant est-il si précieux ?

Déjà parce qu’il a des centaines de millions d’années ! Oui, le diamant vient de loin (de trop loin à notre goût…). On l’aimerait bien, égoïstement, tout près de nous dès sa genèse. Malheureusement, il a fallu qu’il s’épanouisse dans les profondeurs terrestres. Il y reste emprisonné sagement dans de la lave solidifiée pendant des milliers d’années.

Puis il se plait à stagner quelques temps dans les cheminées de volcans, batifolant avec le magma. Il se retrouve, au fil du temps et de l’érosion, acheminé vers les fleuves et dort paisiblement au fond des rivières. Enfin on l’émerge de l’eau ou de la terre, parfois plusieurs siècles après.

Dès cette étape, la carrière de ce diamant est compromise…

Ce n’est pas que l’on souhaite à tout prix entrer dans l’analyse de statistiques gemmologiques, mais soyons honnêtes quant à son destin. Car, parmi tous ses congénères, 1 seul, sur un million trouvé, possède tous les atouts requis et donnera naissance à un diamant taillé, qualité joaillerie d’un carat et plus. Un seul…

Là, notre encéphalogramme s’emporte…

Comme vous le savez, on aime les belles histoires.

Admettons que son sort soit favorable et qu’il se retrouve sur l’établi d’un lapidaire. Il lui faudra encore plusieurs heures, voire plusieurs semaines, pour être taillé. Seul le lapidaire décide de la forme (brillant, princesse, émeraude, navette, poire…) qui sera judicieuse de conférer à la pierre brute afin d’optimiser sa taille et son feu. Il peut alors perdre jusqu’à 50% de son poids initial !

Encore une fois, pic cardiaque, sueur froide…

Entre les mains de l’artisan, comme une réminiscence programmée, le voilà renaître de ses cendres

Comment un élément si petit, si malmené peu rendre un si bel éclat ?

Explosions volcaniques, terrains capricieux, descentes de rivières, tumultes climatiques, calibrage, sertissage sur un bijou, journée à la montagne et après midi château de sable avec les enfants… (mais n’abusons pas de sa gentillesse tout de même), tout semble lui résister ! Tout ? Non, nous ne lui résistons pas, nous cédons !

Visuellement, vous pouvez déjà vous assurer de la qualité d’un diamant.

Observez la pierre dans la monture et veillez à ce que toutes les facettes soient symétriques. Une couronne (facettes visibles du diamant) asymétriquement taillée désigne souvent une pierre de faible qualité. Une bonne taille réfléchit la lumière uniformément sur la surface et le poli est lisse, sans aucunes entailles ou éraflures.

Pour vous donner un ordre d’idée, la taille « Brillant », la plus répandue, est constituée de 58 facettes. Oui, ça en fait du scintillement…

Car le diamant est la pierre qui sait la mieux réfléchir et apprivoiser la lumière. Ce serait dommage de ne pas en profiter !
Les rayons rebondissent au centre de la pierre d’une facette à l’autre puis se dispersent par milliers à l’extérieur de celle-ci, une vraie plage de lumière…

Précision, brillance, éclat ? Ça y est, notre cœur bat de nouveau la chamade…

Selon sa qualité, votre diamant possède une carte d’authentification. Ce certificat est un document conforme et réglementaire afin de prouver son authenticité selon 4 critères. Après la qualité de la taille, il nous reste 3 autres critères, les plus importants à vérifier : le poids (mesuré en carat), la pureté et la couleur.

Quelle couleur ?

Sachez que plus il est blanc plus il est beau et onéreux. Tout est indiqué sur son certificat d’authentification. Chez Diamantissimo nous proposons des couleurs de D à G. Ce sont les plus belles couleurs du diamant : un blanc extra. Un H ? Il est blanc et garde une belle couleur, mais sera moins éclatant… Nous réservons cette couleur pour les petites pierres ! En dessous et jusqu’à la lettre Z, le diamant se teinte d’un jaune plus ou moins présent et se voile. Nous vous le déconseillerons…

Comme nous, le diamant a souvent de petits défauts, on les appelle : les inclusions.

C’est un peu sa marque de fabrique, ce qui le rend si unique. Si une inclusion ne se voit pas à l’œil nu, ce n’est pas un problème, la pierre peut tout de même être très belle.

Au-delà de 0,30 carat, préférez un diamant certifié par un laboratoire sérieux, comme le GIA, le HRD, l’IGI ou encore le LFG. Vous partirez bien plus rassurés ! Certains laboratoires, qui ont leur propre grille d’évaluation, profitent de l’absence de normes internationales !

Cette ode aux diamants dépeint une gemme incontestablement empreinte de dualité : à la fois fragile et résistante, unique parmi ses semblables, délicatement indisciplinés. Une vraie force tranquille en somme… Un peu comme l’élu(e) de votre cœur finalement, ne trouvez-vous pas ?